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Au sommaire du numéro de Printemps, La Bouinotte vous propose de (re)découvrir les petits trésors et belles personnes qui font la richesse d'Argenton sur Creuse dans l'Indre et de Nohant en Graçay (18). Le dossier de ce numéro est consacré aux Fils de la discorde, où comment les barbelés et la chasse entravent les chemins brennous et solognots. Côté histoire, et littérature, Françoise Bezet fait la lumière sur la présence en Berry d'un Prix nobel, Roger Martin-du-Gard. Dans l'Indre, Léandre Boizeau nous emmène à la rencontre de la Famille Bertrand et de la célèbre graineterie de Buzançais…
Le saviez-vous ? Le Cher est un département et une rivière mais le Cher est aussi une péniche adaptée à la largeur des écluses qui l’accueillent, elles-mêmes si étroites qu’elles sont une véritable curiosité. Une association, l’Arécabe, l’a sauvé de l’oubli, et rapatrié sur les quais de Vierzon.
Argenton incarne l’épicentre d’une vallée inspirante, à l’écart du monde, à deux pas de l’autoroute. Ses 5000 habitants, ses touristes et étudiants, cultivent un art de vivre insufflé par un décor, un patrimoine exceptionnel à l’image de ces “vieilles galeries”, arrimées à leur reflet. Une ville qui s’est construite au rythme assourdissant de l’aventure textile. Ici, elle a marqué chaque famille ; ailleurs, elle fait encore rêver. En toute décontraction, Argenton-sur-Creuse prend le pli d'une société qui change, à condition que le train s’arrête !
Un clocher tors un peu escroc, deux bienfaitrices dont une amie intime de Balzac, pas un commerce mais une intensité culturelle insoupçonnée, Nohant-en-Graçay prend à contre pied l’idée selon laquelle « il ne se passe jamais rien à la campagne ». En retrait de l’A20 et des éoliennes qui percent l’horizon et renflouent le budget communal, la petite commune se fait belle.
L’air de Sancergues serait-il propice à la création littéraire ? Cette petite bourgade de la champagne berrichonne fut en tout cas le berceau de plusieurs écrivains, depuis le poète patoisant Hubert Gouvernel, l’ethnologue africain Maurice Delafosse, l’érudit René Moreau, auteur, entre autres, d’un glossaire du parler berrichon, ou l’historienne locale Pauline Lapautre. Cependant, celui qui restera le plus célèbre des Sancerguois reste sans aucun doute Roger Martin du Gard, auteur des Thibault, qui obtint le prix Nobel de Littérature en 1937. S’il ne vécut que 27 années dans notre ex-chef-lieu de canton, et encore par intermittence, c’est bien là, que son œuvre maîtresse vit le jour.
Dans le nord du Cher, la Sologne s’enferme. Derrière des grillages dépassant parfois les deux mètres, de vastes parcs se transforment en réserves de chasse pour riches propriétaires. Le phénomène se développe, gagnant le reste des deux départements berrichons, y compris la Brenne. Mais partout, il rencontre de farouches opposants, inquiets des conséquences négatives sur l'économie, le tourisme, l'écologie et les populations de gibier.
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